« Moi, Julien » Saison 3 Episode 1 : Retour Vers Le Futur, Ma Première Fois Homo
Résumé du dernier épisode : Pour la première fois, Marion et Simon, mes deux amours, se rencontrent au restaurant. Au dessert, ils me persuadent de leur raconter ma première fois avec homme.
« Nous étions en 1991, heu
, non plutôt début 1992. A Paris. Il devait être 4H du mat. Dans un petit studio, je métais endormi dans un canapé après une soirée en boite. A la radio je me souviens quon entendait la chanson Umbelievable dEMF.
Mais attendez, avant daller plus loin il faut que je remonte un peu plus dans le temps pour que vous compreniez mieux le contexte. On était en septembre 1991 et javais 18 ans et le bac C en poche. Javais quitté pour la première fois le cocon familial de province pour entamer ma prépa dans un lycée privé renommé de région parisienne. A lépoque jétais un garçon plutôt normal, assez sportif et le matheux de la famille. Bref, rien dextraordinaire.
Avec les filles jétais un vrai timide. Jai attendu mes 17 ans pour embrasser pour la première fois une fille. Elle sappelait Astrid et elle était dans ma classe de 1ère. Elle était brune, très jolie et douce, longiligne avec des hanches fines et des seins menus. Cest aussi avec elle que jai été eu ma première fois.
Dailleurs je men rappelle comme si cétait hier. Nous étions à une soirée chez une vague connaissance. Cétait au début du mois de mai et les nuits étaient encore fraiches. Sous une tente installée dans le jardin, on sest « déniaisé » mutuellement, très maladroitement, enfin surtout moi. Jai été incapable de trouver lentrée de son sexe. Allongée sur le dos, cest elle qui avait pris ma queue dans sa main et lavait conduite jusquà lentrée de son vagin. Cela navait pas duré très longtemps, quelques va et vient et hop jai joui piteusement. On sest quitté quelques temps après je crois au moment des vacances.
Donc à cette rentrée 1991, jétais surtout attiré par les filles et même sil ny en avait pas beaucoup en prépa, jessayais de les draguer mais mon dieu quest-ce que jétais maladroit.
Enfin, pour être totalement honnête avec vous deux, ce nétait pas tout à fait vrai. Comme beaucoup dado, jai eu ma période « concours de branlettes » avec un cousin de mon âge. Je me souviens. Cétait lété de mes 14 ans, à lâge où nos hormones nous submergent. Mon cousin passait lété chez nous. Il faisait lourd et chaud et chaque après-midi nous prétextions quil faisait trop chaud pour aller nous reposer dans notre chambre commune, volets fermés et dans la pénombre. On avait commencé plutôt chastement, en profitant davoir trouvé un playboy dans la chambre de lun de mes grands frères, pour se masturber lun à côté de lautre, cachés par nos draps et sans trop se montrer.
Et puis, jour après jour, on navait plus besoin du playboy pour être excités et on senhardissait. Dabord en se montrant nos sexes, puis en se rapprochant, nos deux corps collés lun contre lautre. Et puis un jour jai osé poser ma main sur son sexe et je lai doucement masturbé. Il sest laissé faire.
Je me souviens que sa queue était toute petite, moins de 10 cm de long et très fine. De son petit gland sortait une quantité phénoménale de liquide séminale. A côté de la sienne, ma queue me paraissait énorme, ce qui bien évidemment flattait mon égo.
Bref, je jouais avec sa petite bite, la branlant doucement, la décalottant un peu, souvent jusquà ce quil jouisse sur son ventre presque imberbe. Il prenait également ma queue dans sa main et me branlait avec application, mais avec sans doute moins denvie que moi, plus par politesse finalement pour me rendre la pareille. Jétais plutôt dominant dans ce « couple improvisé ». Parfois je me finissais en me branlant sur lui alors quil était allongé sur le dos, et je jouissais en longues saccades qui venait rejoindre son sperme sur son ventre. Une fois même, mon jet fut tellement fort quil a atterri sur son visage.
Jai voulu aller plus loin dans la découverte et un après-midi jai approché ma tête de son sexe. La première fois il a refusé tout de go et nous en étions resté là. Mais le soir même je retentais ma chance et cette fois ci il ne bougea pas, me laissant descendre ma bouche vers sa queue toute raide. Je goutais dabord son gland du bout des lèvres, le liquide séminal venant imprégner mes lèvres et ma langue. Puis je la pris en bouche, mappliquant du mieux possible. Comme elle nétait pas très grosse, je pouvais la prendre en entier et aux soupirs de mon cousin, il y semblait prendre du plaisir.
Je lai entendu murmurer entre deux soupirs « Tu vas quand même pas avaler ? ». Jai répondu par réflexe « Mais non bien entendu ! » alors quen réalité jen mourrais denvie. Peut-être même que lui aussi il voulait en fait que je le fasse, je ne le saurais jamais.
Lors de notre dernière fois avant quil ne reparte chez lui, il était allongé sur le dos et moi au-dessus, javais mis ma bite sous ses couilles et je mimais lacte sexuelle entre ses fesses. Progressivement mon sexe est venu sinsinuer contre sa rosette mais je ne men rendais pas bien compte. Je continuais à avancer un peu. Ses yeux me fixaient, sa bouche entrouverte, son souffle coupé. Ce nest que lorsquil ma dit que ça lui faisait mal que jai réalisé que mon gland était rentré. Je me suis retiré prestement, mexcusant platement. Bien entendu, à cet âge-là, et avant lère dinternet, on navait aucune expérience et aucun moyen de se renseigner sur limportance de la lubrification.
Avec mon cousin, on na jamais reparlé de cet été et depuis quelques années je lai totalement perdu de vue. Et puis jai consciencieusement enfoui dans ma mémoire ce mois daoût 1987. Ce nest quen 1991 que je men suis finalement souvenu. »
La serveuse est venue interrompre mon monologue. Elle nous a demandé si on voulait du café. Jai interrogé du regard Marion et Simon en face de moi, ils étaient silencieux et hypnotisés par ce que je disais.
« Donc à la rentrée 1991, la semaine jétais en internat. Cours, boulot et dodo. Rythme effréné. Jétais en week-end le samedi à 18H00. Javais ensuite 24 heures pour souffler un peu et penser à autre chose. Mon grand frère à lépoque habitait à Paris et généralement jatterrissais dans son appartement pour décompresser. Il travaillait dans le milieu culturel et souvent il nétait pas là le samedi soir. En contrepartie, cétait un peu lappartement du bonheur, ouvert à tous les amis et il y avait souvent du passage.
Lun de ses amis sappelait Benoit. Il avait lâge de mon frère, soit 26 ans à lépoque. Bien plus grand que moi, mince, châtain, une belle gueule, séducteur, look plutôt bcbg et viril, je savais quil était homo. Il memmenait souvent en virée nocturne dans les endroits à la mode, des Bains au Queen en passant par des raves et quelques soirées mémorables à la piscine Deligny.
Jimaginais bien quil avait quelques vues sur moi mais jusquà présent il navait jamais rien tenté et était très respectueux. Cela mamusait de le voir essayer de me draguer. Sans oser me lavouer réellement, et petit à petit, jai commencé à avoir très envie dessayer mais peur aussi et en tout cas pas prêt à faire le premier pas. Je me masturbais souvent la semaine sous la douche ou dans mon lit en y pensant.
Je croisais aussi parfois des amants de Benoit. Et en janvier 1192, il était avec François qui, le monde étant petit, avait mon âge et était allé dans le même collège que moi dans ma ville dorigine. François était tout aussi mignon que Benoit. Lui aussi faisait ses études à Paris et son studio était à deux rues de celui de mon frère.
Un samedi soir de fin janvier, nous sommes donc partis tous les trois faire la tournée des grands ducs : des bars, une ou deux soirées pour finir dans une boite gay qui existait alors Porte Maillot.
Par contre, je me souviens très bien de ce quil sest passé une fois rentrés dans le studio de François. Il devait être dans les 3 heures du matin et javais lesprit passablement embrumé. Javais fini allongé dans un petit canapé, lumière tamisée, à somnoler en écoutant en fond sonore la radio et les deux compères bavarder sur le lit juste en face.
Sur la radio je me souviens quon entendait « Umbelievable » dEMF.
Cest sans doute la fin des bavardages qui ma réveillé. Jai ouvert un il interrogatif pour découvrir Benoit et François en train de sembrasser à pleine de bouche. Apparemment ma présence ne les gênait pas et jessayais de rester le plus discret possible pour pouvoir continuer à les regarder. Leurs caresses étaient de plus en plus appuyées, ciblées. François avait déboutonné le jean de Benoit et avait rentré sa main dans le caleçon. Ils étaient beaux tous les deux et je dois vous avouer que mon corps ne restait pas insensible à ce spectacle.
Jai vite compris que je nétais pas très crédible à faire semblant de dormir lorsque les deux se sont tournés vers moi. Benoit a chuchoté quelque chose à loreille de François, ils se sont souri et ont rampé vers le canapé. Ça yest, le moment était arrivé. Jétais tétanisé et mon cur battait la chamade.
La radio venait de passer sur Finally de Cece Peniston.
Je nai pas osé bouger jusquà ce que la bouche de François vienne se plaquer sur ma bouche. Sans que jy réfléchisse, jai entrouvert mes lèvres pour laisser passer sa langue et nous sommes partis dans un baiser endiablé. Moment magique.
Benoit nous a rejoints pour partager un baiser à trois. Je mabandonnais complètement à eux. Javais tant de choses à découvrir maintenant et plus aucun doute sur mes envies. Il na pas fallu longtemps avant de me faire déshabiller, les deux se disputant mon sexe, la bouche de lun alternant avec celle de lautre, leurs mains ne restant pas inactives sur le reste de mon corps.
Le haut-parleur chantait maintenant Justify My Love de Madonna.
Javais envie de passer à laction, de reprendre linitiative. Cest François que jai choisi mais cela aurait pu être Benoit, cétait pareil. Je me suis attaqué à son pantalon comme un mort de faim pour me retrouver devant son caleçon qui cachait difficilement son érection. Les mains en peu tremblantes, jai descendu ce dernier rempart pour voir apparaître lobjet de tous mes désirs, son sexe bandé joliment dessiné, pas trop gros ni trop petit, son prépuce recouvrant encore son gland qui était plus fin que le mien. Je lai dabord touché du bout des doigts puis plus franchement. Cétait chaud et doux. Et jai approché mon visage pour le gouter, au début timidement avec ma langue pour ensuite lemboucher le plus profondément possible. Je retrouvais alors la sensation de mes 14 ans, cette colonne de chair qui allaient et venaient entre mes lèvres, que jaspirais du mieux possible, ses couilles que je caressais, ma main serrant fort la base de sa hampe. Jimagine que François devait être indulgent sur ma technique balbutiante. En tout cas, ses caresses dans mes cheveux mencourageaient à continuer.
La suite ne fût que partage à trois des sens, mélange des corps dénudés, jeux de langues et de mains. Jamais à un moment lun navait été laissé de côté, ou alors nétait-ce que pour souffler un peu ou admirer les deux autres. Javais pu gouter au sexe de Benoit, incontestablement le mieux pourvu de nous trois. Son sexe était long et épais. Il était circoncis, contrairement à François et à moi, ce qui ma au départ un peu dérouté ne sachant comment my prendre pour le branler. Je lai embouché avec la même envie et la même urgence que la bite de François, me délectant de cette longue tige, essayant de la prendre le plus profondément possible. Les deux mont bien évidemment sucé, parfois à tour de rôle, parfois ensemble, lun soccupant de mon gland, lautre de mes couilles.
Nous écoutions maintenant Misterious ways dU2 sortir du haut-parleur.
Benoit étant plus expérimenté que François et moi, il nous avait progressivement amené à des jeux plus poussés. Par exemple je me souviens très bien du moment où Benoit nous avait progressivement doigtés, François et moi étant allongés sur le dos lun contre lautre les genoux relevés à nous masturber mutuellement. Cétait pour moi une première initiation alors que François était passif selon les indiscrétions que Benoit avait pu me faire avant. Sentir son doigt humide de salive simmiscer en moi, mouvrir petit à petit, titiller ma prostate mavait amené à un niveau dexcitation intenable.
Cest Benoit, en initiateur attentionné, imaginatif et patient quil était, qui menait le bal. Il a fait mettre François en levrette et a pris ma bite dans sa main pour la poser sur la rondelle ouverte de François. Et doucement, sur limpulsion de la main de Benoit, jai vu comme dans un rêve mon sexe se faire avaler petit à petit. Cétait serré et si délicieux.
A peine avais-je commencé à bouger que je sentis Benoit se placer derrière moi. Dans la même soirée passer dun doigt dans mon cul à la queue de Benoit, jamais je ne laurais imaginé ou alors jaurais pris la poudre descampette de peur davoir mal. Pourtant, sans même que je men rende compte, jai senti son sexe se frayer un passage et forcer mon trou. Je me sentais profondément pénétré, écartelé même. Et si je nai pas souvenir davoir eu mal, je nai pas non plus souvenir davoir ressenti du plaisir. Je pense avec le recul que je nétais pas prêt psychologiquement à accepter ce plaisir, à lâcher prise surtout.
A la radio Prince chantait Cream.
Au bout dun moment jai demandé à Benoit de sortir de moi pour me concentrer sur François et ses fesses ouvertes devant moi. Jai continué à le baiser profondément y prenant un plaisir non dissimulé. Mes mains bien calées sur ses hanches, jalternais entre va et vient rapide et lent hypnotisé par le spectacle de mon sexe entrant et sortant de son trou bien ouvert. Je sentais le point de non-retour arriver à grand pas et je me retirais juste avant. François sest alors allongé sur le dos et se branlait devant nous. Benoit et moi faisions de même au-dessus de lui et cest dans un concert de gémissements que nous avions joui tous les trois sur son torse.
La radio enchaina sur Lenny Kravitz et son It aint over til its over.
Je me suis retrouvé allongé sur le lit, à côté des deux autres, mon cur se calmant petit à petit. Je venais de me faire dépuceler, dans tous les sens du terme. Et javais aimé ça. Je pense que jai mis plusieurs jours à réaliser ce quil venait de se passer. Cela impliquait tellement de choses, tellement de questions, tellement de conséquences sur ma vie à venir. »
Je suis revenu à la réalité dun seul coup, jai parcouru du regard la salle du restaurant qui sétait vidée entre temps. Marion et Simon me souriaient tendrement tous les deux. Sans se concerter, ils ont brisé le silence par un « waouh » qui a dédramatisé linstant. Ils mont remercié tous les deux pour mon honnêteté et pour avoir eu le courage de mouvrir ainsi à eux. Je leur ai répondu que cétait la première fois que je racontais cela, que javais confiance en eux et que je me sentais bien et libéré. Il avait fallu se séparer sur le trottoir. Jai serré très fort Marion dans mes bras, puis Simon. Et je suis parti rapidement pour ne pas trop regretter de ne pouvoir rester avec eux.
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